Les déserts chauds se forment principalement près de l'équateur en raison de l'air sec descendant et des hautes pressions atmosphériques, tandis que les déserts froids se trouvent près des pôles en raison du manque de chaleur provenant du soleil et des vents froids venant des régions polaires.
Les déserts chauds comme le Sahara ou le Kalahari se trouvent principalement autour de latitudes proches des tropiques, là où le soleil tape très fort toute l'année. Ces régions voient rarement de la pluie à cause d'une circulation atmosphérique particulière dont on parlera plus en détail tout à l'heure.
Les déserts froids, au contraire, sont souvent situés dans des zones loin de l'équateur ou en haute altitude. Par exemple, le désert de Gobi, situé en Asie centrale, connaît des hivers glacials malgré ses étés ardents. L'Antarctique, lui, est un désert froid extrême : il reçoit très peu de précipitations, mais celles-ci tombent exclusivement sous forme de neige, recouvrant un continent déjà gelé.
Dans tous les cas, qu'ils soient chauds ou froids, les déserts apparaissent surtout là où l'eau manque cruellement toute l'année. Leurs emplacements ne sont pas aléatoires, loin de là : ils suivent des logiques très précises influencées par l'atmosphère, l'océan, l'emplacement des continents et les chaînes montagneuses.
Sur Terre, certaines régions reçoivent naturellement beaucoup plus d'énergie solaire que d'autres. À proximité de l'équateur, le rayonnement solaire frappe directement la surface, entraînant des températures élevées. Cet air chaud monte en altitude parce qu'il est devenu moins dense : imagine un ballon d'air chaud qui grimpe vers le ciel, le mécanisme est semblable. En gagnant de la hauteur, cet air chargé d'humidité se refroidit progressivement et lâche alors son humidité sous forme de pluie autour de l'équateur (d'où les forêts tropicales luxuriantes). Maintenant plus sec, cet air continue de circuler dans la haute atmosphère vers les tropiques, redescend vers la surface aux alentours des latitudes de 30° nord et sud, créant des zones de hautes pressions appelées les cellules de Hadley. Ici s'installent les fameux déserts chauds, comme le Sahara ou le désert australien, où l'air sec absorbe toute trace d'humidité résiduelle au sol, limitant fortement les précipitations.
À l'inverse, vers les pôles, où l'air glacial est déjà très sec et froid, se forment les cellules polaires. Cet air froid circule en restant près de la surface terrestre, entraînant une quasi-absence de précipitations—résultat : les déserts froids, comme celui de l'Antarctique. Ces grands mécanismes atmosphériques expliquent comment des régions si éloignées peuvent toutes deux manquer autant d'eau, mais pour des raisons totalement opposées.
Les déserts chauds ou froids dépendent beaucoup des courants océaniques qui longent leurs côtes. Quand ces courants viennent des pôles, ils apportent de l'eau très froide : ça refroidit aussi l'air au-dessus, le rendant sec parce que l'air froid garde peu d'humidité. Résultat, pas de pluie ! C'est typique du désert du Sahara occidental, près du courant froid des Canaries. À l'inverse, quand un courant chaud passe près des côtes, il peut amener de l'air chaud et humide, mais si cet air ne peut pas pénétrer assez loin à l'intérieur des terres, cela laisse aussi un paysage desséché à l'intérieur du continent. Les courants jouent donc un rôle très concret : ils influencent les températures, l'humidité de l'air et finalement la présence ou non de précipitations.
Quand l'altitude grimpe, les températures dégringolent : c'est pour ça que certains déserts situés en montagne sont des déserts froids. Même si l'air reste très sec, la hauteur rend l'atmosphère beaucoup plus fraîche. La nuit, là-haut, les températures chutent franchement, parfois largement sous zéro. C'est exactement le cas au Tibet ou dans les Andes où le soleil tape fort la journée, mais dès qu'il disparaît, tout se refroidit rapidement à cause de l'air mince qui retient mal la chaleur. À l'inverse, les déserts au niveau de la mer accumulent plus facilement la chaleur et gardent souvent des températures caniculaires, même après le coucher du soleil. En altitude, la pression atmosphérique diminue, ce qui réduit la capacité de l'air à stocker et transporter l'humidité, accentuant encore leur aridité.
Les massifs montagneux modifient clairement les précipitations : les montagnes bloquent l'humidité des vents venant de la mer, formant ainsi une zone sèche appelée ombre pluviométrique derrière elles. C'est exactement comme ça que le désert de Mojave s'est formé derrière les montagnes de la Sierra Nevada en Californie.
De même, la position au cœur d'un continent peut rendre difficile l'arrivée d'air humide venant des océans. Résultat : une sécheresse persistante et donc un désert très continental, comme le cas du désert de Gobi, coincé à l'intérieur des terres en Asie centrale.
Le sol, lui aussi, joue énormément : des sols rocheux ou sableux retiennent moins l'eau, réduisant la quantité d'humidité disponible dans l'air. Ça favorise carrément la création de déserts.
Il existe des espèces végétales spécialement adaptées aux déserts comme le Welwitschia en Namibie, capable de survivre plusieurs siècles avec seulement quelques gouttes d'eau par an.
Le désert d'Atacama au Chili est l'un des déserts les plus secs de la planète. Certaines régions n'ont pas vu de pluie significative depuis des centaines d'années.
Certains déserts chauds subissent des baisses drastiques de température durant la nuit, avec une différence pouvant dépasser 30°C entre le jour et la nuit, en raison du faible taux d'humidité dans l'air.
Le record de température le plus chaud jamais enregistré sur Terre a été relevé à Furnace Creek dans la Vallée de la Mort en Californie, atteignant 56,7°C en 1913.
Non, contrairement à une idée répandue, tous les déserts ne sont pas composés exclusivement de sable. Nombreux sont les déserts, particulièrement les déserts froids, à être plutôt constitués de cailloux, de graviers, voire de glace comme l'Antarctique, qui est considéré comme le plus grand désert froid au monde.
Oui, il existe des déserts aux contrastes climatiques saisonniers marqués. Certains déserts subtropicaux, comme le désert de Gobi en Asie centrale, subissent à la fois des étés très chauds et des hivers froids, présentant une amplitude thermique annuelle particulièrement élevée.
Les déserts froids abritent notamment des animaux qui se sont adaptés au froid extrême et au manque de nourriture régulière, comme l'ours polaire, le renard arctique, certains oiseaux migrateurs, ainsi que des mammifères plus modestes comme les lemmings ou les lièvres arctiques.
Les régions désertiques sont généralement situées dans des zones dominées par des hautes pressions atmosphériques, où l'air sec descend du haut de l'atmosphère, empêchant la formation de nuages. Les circulations atmosphériques et les barrières montagneuses contribuent également à réduire les précipitations.
Les courants marins froids refroidissent l'air qui passe au-dessus d'eux, réduisant la capacité de cet air à contenir de la vapeur d'eau. Ainsi, lorsqu'il atteint la côte, l'air est sec et génère un climat désertique, comme c'est le cas du courant froid de Humboldt responsable du désert d'Atacama au Chili.
La principale différence réside dans leur température moyenne annuelle. Les déserts chauds connaissent des températures élevées tout au long de l'année, avec des journées très chaudes et des nuits souvent fraîches, alors que les déserts froids subissent des températures extrêmement basses, avec des hivers rigoureux et des étés souvent courts et frais.
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Question 1/5